290.

Alors là,là,
J'écris mes repères doucement pour ne pas effacer trop vite les anciens.
Ils me vont comme un gant si vous saviez.
Les podcasts, les dîners.
Et les idées qui me vont bien.

C'est comme quand on enlève les aiguilles devant la machine à coudre. Quand on enlève d'un geste ample le surfilage pour faire apparaître la piqûre seule, neuve, finie. Quand on gomme les derniers traits de patron sur les bords du tissu.

Je me baigne dans la culture et je m'y prélasse comme une oie. Je vous nargue tous, vous qui aboutissez vos idées, je suis celle qui ne fait rien et qui vous écoute. Je suis votre public honni et votre travailleuse fouettée. Et j'en sais plus que toi mon patron rustre sur la beauté des choses qui t'entourent, et mon banquier je connais mieux l'histoire de ton immeuble que ta société qui le possède.

Vraiment, m'arracher à la découverte de ce monde m'est pénible; s'il ne fallait gagner mon pain je ne ferais rien d'autre: et pour quoi faire?

Résumé:
Vivre c'est trop cool.
Pas le temps de faire des trucs chiants.