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En cherchant des trucs dans les pièces jointes des vieux mails, j'ai été obligée de fouiller les conversations qu'on a eues avec Pierre.
A force d'avoir mal, j'avais oublié qu'on s'appelait ma chérie, mon chou, ma petite Caro, et qu'on s'envoyait tout le temps des douceurs, chansons, photos. J'en reviens pas d'avoir été si cucul. Je suppose que c'est obligé quand on est amoureux. Ça me fait toujours mal de voir ça, parce que le jour est encore loin où je pourrai redire ces trucs.
J'ai retrouvé des poèmes d'amour de l'époque, et tout ceux que j'avais écrit sans les envoyer ont été perdus dans le cambriolage, ainsi que les photos de nous deux. En tous cas les vestiges, les poèmes retrouvés, sont de bonne qualité. Je vais essayer d'en faire quelque chose.
Peut-être qu'un jour je serai curieuse de le revoir?