226.

Oui, faut pas croire: ma vie est trop bien...
Ces petits moments là, si précieux, si délicats, si introuvables, c'est de la bombe de balle bébé.
Ici, lendemain de (grosse) fiesta en pleine nature, petite balade avec l'Ornithorynque.
Le mal de crâne léger parce qu'on s'est réveillé en douceur avec les images du lever de soleil dans la tête, la peau toute douce parce qu'un gros cagnard nous guettait à la sortie de la tente et que direct sceau d'eau glacé de la rivière, et le café-sieste en bonus de tout ce bonheur, dans la barque.
Je ne vois pas comment atteindre plus de félicité que dans ce genre de moment. Je me souviens encore, de cette barque et des conversations à bâtons rompus avec l'O, de l'observation des oiseaux aquatiques et des fleurs de nénuphar, et des potes sur la rive s'activant à préparer le déjeuner...
Regarder les potes de loin et avoir ces grosses bouffées de bonheur et d'amour, c'est le pied.
Le problème c'est que c'est presque trop.
A chaque fois, j'ai envie de pleurer.
Et à chaque fois on en veut plus quand même.
Le bonheur comme ça c'est une saloperie de drogue.